SOUVENIRS DE LA FFFA – EPISODE 7 : QUESTIONS A FRANCESCO PEPE ESPOSITO ET CHRISTOPHE MIRAVAL

17 Déc 2024 | Equipes de France, Football Américain

Revivons les grands moments de l’histoire de l’Équipe de France à travers plusieurs épisodes courts de la rubrique « Souvenirs de la FFFA”. Ce rendez-vous captivant revient pour une série d’épisodes spéciaux d’interviews avec d’anciens et actuels joueurs de l’Équipe de France, dévoilant des anecdotes inoubliables et souvent méconnues du grand public.

Nous avons demandé à plusieurs figures du football américain français leur meilleur souvenir. Voici un premier épisode spécial de cette série qui compte désormais 6 articles. Retrouvez les 6 premiers épisodes en cliquant ici.

À l’ensemble des participants, il a été demandé son nombre de sélection, ses années en Équipe de France, le nom de son head coach, ses meilleurs et pires souvenir ainsi qu’une anecdote.

Francesco Pepe Esposito – Spartacus / Flash

Quel était son Head Coach : Thierry Soler et Larry Legault

Quand on lui demande son meilleur souvenir : « Je me souviens surtout des amitiés et le sentiment de tout donner pour les siens, nos frères d’armes. C’est un sentiment merveilleux. »

Quand on lui demande son pire souvenir : « Je n’en ai pas vraiment. En vieillissant, on se rend compte que le négatif fait partie de l’expérience. Ils nous font embrasser l’adversité et nous forcent à sortir de notre zone de confort. C’est là que les choses deviennent intéressantes ».

Quand on lui demande de nous raconter une anecdote : « Je me souviens de la préparation aux World Games de 2005. Nous étions à la cantine lors que Yann Regnier et Thomas Chakarian avaient ramené de la nourriture de leur patelin : fromage, saucisson et autres victuailles dignes des meilleures boucheries. Une autre fois, Patrice Kancel nous a préparé des bons plats antillais. Cela peut paraître banal, mais c’est le genre de petites choses qui soudent un groupe et qui finit par faire la différence sur le terrain.

Christophe Miraval – Argonautes d’Aix-en-Provence

Quel était son Head Coach : Sylvain Leblanc

Quand on lui demande son meilleur souvenir : « La victoire héroïque à Toulon contre l’Italie alors qu’on n’avait pas grand-chose à faire sur le même terrain qu’eux en termes de gabarit, d’athlète, de talent pur. Mon frère Paul-Vincent Miraval Centre titulaire à 85 kg contre un Italien barbu de 130 kg impossible à bouger, le Middle LB des Redskins de Vérone [si mes souvenirs ne me trahissent pas] qui m’avait éclaté : on jouait un système de trap-option formation en I, et il avait décidé de me punir chaque fois qu’on partait à l’extérieur sans s’occuper du Tail-Back. Bernard THOMAS, le truculent DTN Toulonnais de l’époque, était tellement persuadé qu’on allait se faire éclater que rien n’était prévu pour l’après match ! On s’est retrouvé à aller voir un match de basket de deuxième division, assis par terre… »

Quand on lui demande son pire souvenir : « La défaite contre la Finlande 52 à 0 et puis la défaite pour la troisième place contre la Hollande. Les 3 interceptions lancées dont la première sur un screen sur Karim El Kolli. Au niveau sportif, le Final 4 avait été catastrophique… »

Quand on lui demande de nous raconter une anecdote : « Avant la phase finale en Finlande en 1991, l’organisation finlandaise demande à la délégation française de fournir des photos « format passeport » afin de projeter les noms sur l’écran géant du stade olympique d’Helsinki. Notre photographe officiel, le sympathique et toujours serviable Gaby se fend pour nous tirer le portrait les uns après les autres lors du rassemblement au CREPS, et galère à sortir des photos, 13 cm par 9 cm soit le gabarit d’un passeport. L’organisation, lorsque Bernard Thomas ou Charlie Watt  apporte le book avec toutes les photos, se demande « qu’est-ce que c’est que ce format baroque ? C’est beaucoup trop grand ! On vous avait demandé format passeport, c’est-à-dire format « identité » ! Comble du « fail », les photos et le « roster » ont été complètement mélangé et aucun nom ne correspond comme on peut le voir sur la vidéo sur ta chaîne !

Autre anecdote moins connue que les autres aventures sur le bateau de la « Viking Line » après la conclusion du tournoi, certains se souviennent que nous sommes restés plusieurs minutes (2 ou 3 heures en réalité) à l’arrêt dans les eaux internationales de la mer Baltique, entouré de navires militaires. Nous n’en avons pas fait tellement cas sur le moment après un tournoi éprouvant et une nuit agitée. Nous apprendrons plus tard (en tout cas pour ma part) que notre petite histoire s’est télescopé ce jour-là avec la Grande Histoire (avec un grand H) puisque c’est ce jour-là, alors que nous soignions notre déception sportive, que Boris eltsine sifflait la fin de l’Union Soviétique et fomentait son « Putsch de Moscou » dont la conséquence a été de nous placer à porter de canon, sous la surveillance de quelques frégates Soviétiques. »