SIDELINE … AVEC BENOIT SIROUET

14 Jan 2021 | Championnat Elite, Fédération

Sideline c’est l’occasion d’un coup de projecteur sur les bénévoles qui font au quotidien le succès de notre fédération ! Nous sommes en région ARA avec Benoit Sirouet.

FFFA  : Bonjour Benoit, pourriez-vous vous présenter ?

Benoit Sirouet : Depuis une vingtaine d’années, je suis le président actuel du club des Black Panthers. Je suis aussi le créateur du club, fondé en 1987. En parallèle, je suis fonctionnaire international et je travaille pour l’organisation mondiale de la santé.

FFFA : Comment arrivez-vous à gérer votre quotidien entre vie professionnelle et vie de bénévole ?

Benoit Sirouet : J’ai commencé dans ce club à l’âge de 19 ans. J’ai donc appris très tôt, à gérer ma vie professionnelle et ma vie de bénévole et surtout, à ne pas compter les heures. Avec l’expérience j’ai appris qu’il fallait surtout bien s’entourer, avec des personnes qui partagent les mêmes valeurs et les mêmes envies autour d’un projet associatif.

FFFA : Pourriez-vous nous parler, un peu plus en détails, de vos missions et de votre fonction au sein du club ?

Benoit Sirouet : Être président d’un club de première division, c’est être en capacité de réunir des compétences et des personnes qui vous suivent dans un projet bien défini, avec un fil conducteur. Un président de club c’est aussi un manager. En effet, nous avons trois salariés, des coachs semi ou professionnels et une cinquantaine de bénévoles, il s’agit donc d’une petite entreprise ! Pour moi, le management reste la mission la plus importante pour la gestion d’un club de 350 licenciés. Par ailleurs, j’ai été entraîneur pendant de nombreuses années ce qui me permet d’aider les coachs et d’avoir un œil sur le terrain. C’est une expérience très enrichissante notamment par la rencontre de personnes de tout horizon.

FFFA : Pourriez-vous présenter votre club ?

Benoit Sirouet : Black Panthers est un club basé à Thonon-les-Bains et fondé en 1987. Le club évolue sur deux disciplines : le football américain et le flag football. Nous sommes un club inscrit dans toutes les divisions nationales de football américain. Nous avons 350 licenciés et un budget annuel de 600 000€.

FFFA : Quel est le projet associatif de votre club ?

Benoit Sirouet : Le projet associatif est au cœur du projet territorial, il est co-partagé avec les collectivités (la ville de Thonon). C’est donc tous ensemble que l’on définit la trajectoire de nos objectifs. L’axe le plus important est “la performance des jeunes en U19”, c’est notre élite de demain. Nous mettons un réel investissement pour ce groupe de 15 joueurs notamment avec un accompagnement scolaire, mis à leur disposition. Le deuxième projet est “l’équipe Elite” axé sur la performance, avec l’accompagnement des athlètes sur le plan sportif mais aussi sur leur insertion dans le milieu professionnel. Nous avons la chance d’avoir une multitude de partenaires, 90 au total, qui nous accompagnent dans le développement du club et plus précisément, sur cette insertion professionnelle des joueurs.

Un troisième axe dédié à la “communication”. Notre club communique énormément, nous sommes très présents sur les réseaux et à travers différents médias locaux et nationaux. La Panthers TV est notre émission de télévision qui anime notre quotidien depuis maintenant 10 ans. La communication est donc la clé de notre projet !

FFFA : Enfin dans ce contexte un peu particulier, que mettez-vous en place pour vos clubs (pendant et post confinement) ?

Benoit Sirouet : On a su s’adapter au mieux au vu de cette crise sanitaire, le plus important pour moi est de garder le lien avec la communauté sportive. Depuis le mois de mars nous avons mis en place des visioconférences et les coachs ont essayé de faire travailler les joueurs un maximum. Pour l’aspect administratif j’ai su garder le contact avec nos partenaires et les collectivités, toujours avec l’aide de visioconférences. Nous avons essayé au mieux, d’animer cette période un peu difficile pour tout le monde.

Nous avons aussi aidé les hôpitaux du Demans, travaillé avec des associations caritatives et aidé des bénévoles dans le besoin, notamment dans leur activité professionnelle. Cette période nous a permis de prendre conscience de la valeur des choses et que même si tout va mal, il faut réussir à rester positif.