Suite à l’assemblée générale du 06 Mars 2021, une nouvelle équipe d’élus et bénévoles prennent leurs fonctions au sein de notre fédération. C’est l’occasion de rencontrer les nouvelles commissions.
Nous attendions la nouvelle avec impatience, avec l’ouverture des JO de Tokyo 2020, la fédération internationale de Cheerleading (ICU) s’est vue remettre une reconnaissance officielle de la part du comité international olympique.
C’est une avancée historique pour des milliers de cheerleaders à travers le monde. Cette reconnaissance vient avant tout, certifier le travail de la fédération internationale pour une reconnaissance au plus haut niveau de l’organisation et de la gouvernance du sport. Est-ce une nouvelle étape vers un futur olympique pour le cheerleading ? Seul l’avenir nous le dira vers 2028, 2032 ou après.
Après deux saisons extrêmement difficiles pour des dizaines d’associations en France, un nouveau cycle va s’ouvrir pour une toute nouvelle commission “Cheerleading”. L’occasion de présenter la feuille de route avec Alix Girard, responsable des compétitions au sein de la commission.
Alix, comment est organisée cette nouvelle commission ?
Notre commission, choisie par Anne Delattre, est composée de 6 membres très complémentaires, issus des 5 grandes zones géographiques du cheerleading français. Tous ont une grande expérience du terrain, la moitié des membres ont même connu le début du développement de la discipline avant qu’elle n’intègre la FFFA. La diversité de nos compétences, notre volonté de travail en équipe avec tous les acteurs du cheerleading, et notre proximité avec les clubs et les ligues nous permettent de compiler les besoins et de comprendre les problématiques actuelles.
Quels sont les grands challenge de cette nouvelle olympiade ?
Nous l’avons tous en tête, il va falloir se relever de la crise sanitaire : nous devons accompagner les clubs dans la reprise, par le biais de la formation et de l’information, proposer des leviers de développement en prenant en compte les deux saisons « à vide ».
Mais le plus grand challenge à relever ça va être d’adapter notre offre de championnat pour correspondre aux besoins des clubs qui sont toujours en mouvement, à la pluralité des disciplines et des structures qui se développent vite, très vite. Aujourd’hui, la commission fédérale veut suivre le mouvement, expérimenter de nouvelles choses, avoir une vision large et agile, investir les ligues de missions de développement car l’encrage territorial est un élément indispensable, notamment pour la pratique de nos jeunes athlètes.
Notre vision pour les saisons 2022 à 2024 est ambitieuse, mais réaliste. Et vraiment, nous voulons être accessibles, dans le dialogue, et nous pensons dans l’intérêt général. Les athlètes qui choisissent le cheerleading aujourd’hui veulent vivre une expérience sportive riche en émotions mais en toute sécurité. Les bénévoles qui s’investissent dans les clubs veulent pouvoir offrir cette expérience à leurs adhérents. Le rôle de la commission c’est de leur permettre d’en avoir les moyens.